vendredi 20 juillet 2012
mercredi 18 juillet 2012
De l'Origine
Commentaire sur Voluspa, 2
« Je me rappelle les géants de ces temps primordiaux, eux qui donnèrent naissance à mon lignage autrefois. Je peux compter neuf mondes, neuf énormes étendues, et le glorieux Arbre du Monde, profondément enraciné en terre. »
Ottilia
La Volva semble ici vouloir, en préambule, confesser ce
que Saint-John Perse, lui-même quarteron, appelait un « accident ethnique » :
elle a des ancêtres chez les géants... Oh, bien sûr, < pour ceux qui se
vantent de leur « pureté » : vous avez deux parents, quatre grands-parents,
huit arrière-grands-parents, et ainsi de suite. Remontez de cinq-cents ans
environ, et vous avez un million d’ancêtres. Encore quelques générations plus
haut, et tous ceux qui ont mis les pieds sur les terres d’Europe sont vos
aïeux, Huns, Mongoles et Maures y compris >, comme il est dit (David Lane, Qui est blanc ?) ... mais enfin… des géants… Notez que Wotan se garde bien de
relever cette ascendance fâcheuse, puisqu'en tant que
fils de la géante Bestla, fille de Bolthorn, géant du givre, il n'est
pas précisément franc du collier sur le chapitre des mésalliances… Notre voyante expose ensuite son modèle cosmologique, – sa théorie sur l’origine et l’expansion de l’Univers,
– déclarant que tout a commencé avec les Neuf Mondes, le grand frêne Yggdrasil
et notre vieille planète…
En fait, avoir « des ancêtres chez les géants primordiaux », loin d’être une tare, est, d’un point de vue eddique, la marque d’aryanité par excellence.
Sunniva
En fait, avoir « des ancêtres chez les géants primordiaux », loin d’être une tare, est, d’un point de vue eddique, la marque d’aryanité par excellence.
Il est écrit que Wotan, Villi et Vé ont créé Asker, l’humain primitif – le Skrealing –, en insufflant la
vie à un rondin de bois échoué au bord de l’eau (Gylfaginning, 9).
Ce n’est
que bien plus tard que le miracle biologique appelé « homme blanc » fut
rendu possible par l'union du dieu Heimdall et de trois humaines (Rigsthula,
5-34) – Résultat, l’Aryen est le seul
parmi les hommes dont la généalogie remonte aux géants des « temps
primordiaux » : en effet, tout Aryen, descendant nécessairement de
Thrall, de Karl ou de Rig-Jarl, a, pour ancêtres, d'une part Asker (via Edda, Amma ou
Mothir) et, de l'autre, le dieu Heimdall. Par ce dernier, l'Aryen descend de Wotan (Skaldskapamal,
VIII), c'est-à-dire à la fois de Bor (le dieu des Temps Anciens, fils
de Buri, le Premier dieu) et de la géante Bestla (fille de Bolthorn, géant du
givre, lui-même fils des premiers géants nés des sécrétions d’Ymir)
(Gylfaginning, 6).
La généalogie des
Skrealings commence donc à la création d’Asker. La nôtre remonte aux premiers géants – et au Premier dieu – via Wotan. Par conséquent, lorsque la Volva ouvre son discours par « les
géants primordiaux ont donné naissance à mon lignage », elle fait, en
réalité, proclamation de pureté raciale – elle dit : « je suis
une authentique femme aryenne blanche », c’est-à-dire : « j’appartiens
à la race des prêtres et rois de l’humanité, j’ai, de naissance, le droit de
parler des Choses Saintes ».
La seconde partie du
Verset est exclusivement cabalistique, puisqu’elle évoque l’Arbre du Monde et
ses dix Sphères, c’est-à-dire le glyphe de l’univers sur lequel reposent toutes
les spéculations mystiques de la cabale sacrée. Nous reviendrons au Verset 19 sur cette question. Les « Neuf Mondes » sont ici les
Sphères 1 à 9 (Kether à Yesod, eussent dit les Mages babyloniens) – la terre, où se trouve « profondément enraciné » l'Yggdrasil est, bien entendu,
Malkuth.
Le Schéma de l'Arbre du Monde est, on le sait, composé de dix Sphères, reliées par Vingt-deux Sentiers (ou Canaux) : ce sont les 32 Chemins. Chaque Sentier est marqué par une Rune de l’Ancien Futhark, hormis les deux derniers qui, symbolisant respectivement l’Energie et la Matière (soit le rapport qui constitue la Clé du Mystère essentiel de la Nature), ont une attribution double (béni soit le grand Wotan qui nous a remis les Vingt-Quatre Runes ! – les divers systèmes à 22 lettres [grec, hébraïque, arabe, copte, etc.] se voient contraints de parler de « Chemin 31 bis » et de « Chemin 32 bis », ce qui les rend franchement approximatifs, ou, plutôt, providentiellement vagues…).
Le Schéma de l'Arbre du Monde est, on le sait, composé de dix Sphères, reliées par Vingt-deux Sentiers (ou Canaux) : ce sont les 32 Chemins. Chaque Sentier est marqué par une Rune de l’Ancien Futhark, hormis les deux derniers qui, symbolisant respectivement l’Energie et la Matière (soit le rapport qui constitue la Clé du Mystère essentiel de la Nature), ont une attribution double (béni soit le grand Wotan qui nous a remis les Vingt-Quatre Runes ! – les divers systèmes à 22 lettres [grec, hébraïque, arabe, copte, etc.] se voient contraints de parler de « Chemin 31 bis » et de « Chemin 32 bis », ce qui les rend franchement approximatifs, ou, plutôt, providentiellement vagues…).
Chacune
des Sphères de 1 à 9 est marquée d’une des Runes additionnelles – La
Sphère 10, Malkuth (sphère de la terre, de la matière, donc des éléments), est naturellement signée par les cinq runes
élémentaires, (Sol [feu], Ul [eau], Ziu [air], Erda [terre] et Wolfsangel [esprit]), que l'on résume généralement à la seule Erda.
Bref, lorsque la Volva dit : « Je peux compter neuf
mondes, neuf énormes étendues, et le glorieux Arbre du Monde,
profondément
enraciné en terre », elle dit : « Je connais les Sphères et le glyphe de l’Arbre-Monde – je connais les 32 Chemins (« profondément
enfoui en terre », outre l’allusion
à la Dixième Sphère, signifie « mon initiation
est
complète, incarnée, parachevée, il ne s’agit pas d’un savoir
superficiel ») »,
c’est-à-dire : « Je suis une Initiée ».
Le Verset 2 de la Voluspa se résume donc à une proclamation,
par la Volva, de sa légitimité à parler des choses divines – au plan
horizontal, physique, racial (elle est de race blanche), comme au plan
vertical, spirituel, initiatique (elle a reçu la cabale sacrée) –
elle est Reine et Prêtresse.
Iss. Q – Pourquoi la Volva souligne-t-elle que sa généalogie remonte aux géants du givre, alors qu’elle remonte également au Premier dieu, ce qui est nettement plus gratifiant ?
En d'autres termes, < quelle que soit la perception que les hommes ont de Dieu, ou des dieux, ou de ce que peut être la Force originelle de l'univers, ils ne peuvent pas nier que les Lois de la Nature sont l'oeuvre, et donc l'intention, de cette Force > (2ème Précepte), que, donc, < la Nature manifeste le plan divin, puisque le monde naturel est l'oeuvre de cette force ou de cette intelligence que les hommes appellent Dieu > (3ème Précepte ) et que, puisque < conformément aux lois de la nature, rien n'est plus juste que la préservation de sa propre race > (14ème Précepte), les Quatorze Mots sont la seule injonction divine qui vaille.
Sur ce, je suis las - puissent tous les dieux vous bénir à tous les plans imaginables de l'existence – je vous aime tous, blancs, juifs, arabes, noirs – et n'oubliez pas : Vos ennemis sont des enseignants. Ils vous contraignent à devenir plus forts, plus rusés, plus endurants. Après leur avoir fendu le crâne, n'oubliez jamais de les remercier. En outre, nous devons préserver l'existence de notre peuple et l'avenir des enfants.
Alfhilde
Iss. Q – Pourquoi la Volva souligne-t-elle que sa généalogie remonte aux géants du givre, alors qu’elle remonte également au Premier dieu, ce qui est nettement plus gratifiant ?
R – Pourquoi, en effet, se prévaloir de la parenté d’Ymir, qu’ < en
aucun cas nous ne reconnaissons pour dieu : c’était un être mauvais de même
que tous ses descendants, eux que nous appelons les géants du givre > (Gylfaginning, 5), – ce qui équivaut à admettre descendre en droite ligne de <
gouttes venimeuse > jaillies des rivières primordiales (Vafthrudnismal, 31)), – plutôt
que de celle de Buri, qui était < beau, grand et vigoureux >, comme il est
écrit (Gylfaginning, 6) ?
Dans son stupide
manichéisme, un chrétien – Wotan maudisse cet imbécile et son dieu des blaireaux ! –
n’y verrait-il pas quelque choix « diabolique » ?... (c’est le sens profond de l'avertissement qu'adressa
jadis la magicienne Groa, à travers son fils Svipdagr, aux étudiants des
Sciences Divines : < Si,
dehors, la nuit te surprend sur les sentiers ténébreux, puisses-tu
éviter les maux que peut te faire une femme chrétienne morte > (Grogaldr,
13), IE « lorsque tu n'en es qu'aux stades préliminaire de l'Initiation [« dehors»], et traverses une période de crise spirituelle [« la nuit te
surprend »], lorsque tout est encore confus et trouble dans ta Pratique [« sentiers ténébreux »], prends garde de n'être pas séduit, happé, détourné [« les maux que peut te causer une femme »] par l'égrégore d'une religion étrangère [« chrétienne »] sans aucune filiation
initiatique valide [« morte »] ».
D'une façon générale : nous sommes, au moment de l'épreuve, prompts à
être tentés par les choses spirituellement et matériellement inopérantes
[« chrétienne et morte »].)
L’Edda nous enseigne que la Cabale Sacrée fut remise à
Wotan par son oncle et maître, le géant Mimir (< J'appris neuf
incantations puissantes du fils de Bolthorn, père de Bestla. > (Havamal, 140)),
qui la tenait de la Source Mimisbrunn (laquelle représente, nous le verrons,
la Cabale elle-même), dont il était le « gardien » (on sait ce que ce
mot
implique en Wotanisme < Les chefs de la Nation ne sont pas des
maîtres, ils sont des serviteurs et des gardiens. Ils ne doivent pas
servir pour obtenir des gains personnels. Choisissez pour chef celui qui
n'a pas d'intérêt à accumuler les biens matériels. Choisissez et jugez vos chefs, ou gardiens, ainsi : ceux qui
cherchent sans cesse à réduire le pouvoir du gouvernement, ont bon cœur
et bonne conscience. Ceux qui cherchent à augmenter le pouvoir du
gouvernement sont de vils tyrans > (42ème et 43ème Préceptes), ce qui s'applique, bien sûr, aux chefs politiques, mais avant tout aux guides spirituels).
< Celui qui possède cette Source s'appelle Mimir, il est très
savant, car il y boit à l'aide de la corne appelée Gjallarhorn [qui,
depuis la mort de Mimir, advenue lors de la guerre des Ases contre les
Vanes, est la corne par laquelle Heimdall envoie des messages aux dieux
et
aux hommes, et avec laquelle il sonnera l'alarme lors de Ragnarok (Voluspa, 27)
Méditez-moi ça.] >, comme il est écrit (Gylfaginning, 15).
En langage clair, Mimir (= « Celui
qui se souvient », IE l’Initié [Mim signifie « mémoire » au
sens de dépôt initiatique, inconscient collectif, ou âme raciale EG la « mémoire d'un peuple », etc.]
donc le Dépositaire
[« Gardien »] de la Cabale [la Source qui jaillit de l’Arbre de Vie <
Sous la racine dirigée vers les géants du givre se trouve Mimisbrunn,
qui recèle la sagesse et l'intelligence > (Gylfaginning, 15)])
gardait, IE conservait, IE était le dépositaire de la Source, c'est à
dire de la Sainte Cabale – La Volva nous parle donc, en fait de « lignage », non
de son lignage héréditaire, mais de l'authenticité de sa filiation sacerdotale – elle nous dit : « la chaîne initiatique dont je suis un maillon
est la Transmission authentique (l' Hagall
Hreinn, comme nous disons) – les
maîtres du maître du maître du maître du maître [… etc.] de mon maître étaient
les géants des temps primordiaux, ceux qui avaient accès à la Source. Je suis une
Initiée Véritable » – Elle enfoncera encore le clou un peu plus loin : < Je sais exactement,
Wotan, où tu cachas ton œil : dans la Source de Mimir, fameuse entre
toutes > (Voluspa, 28), c'est-à-dire : « Je suis de ton Ordre, de ta Confrérie : mon savoir [« Je sais »] procède par filiation ininterrompue [« exactement »] de là « où tu cachas ton œil » : de la Source Divine elle-même ».
Hyrr. Il ne faut cependant pas y voir une question « d’orthodoxie », au sens vulgaire du
terme. Hagall Hreinn n'est pas le nom d'une « école » ou d'une « secte » : c’est un terme
technique désignant la filiation sacerdotale des chamanes du Nord,
ininterrompue depuis l’Origine. Il ne s’agit pas d’une « étiquette » – Loki est l'inventeur du concept d'« étiquette », et de tous les mots qui veulent emprisonner le sens – nos Gothis disent : « Ce n’est pas l’ancienneté de ton
obédience qui compte, mais l’ancienneté
du niveau auquel tu étudies » (« ancien » ou « vieux »
étant, en Wotanisme, systématiquement utilisés à la place de « sacré »,
« saint » ou « occulte »).
Qu’importe, en effet, que
quelqu’un s’intitule « Odiniste » ou « Asatruar » s’il
connait les lectures secrètes de l’Edda et la signification des rites ? <
C’est le feu [Hyrr, le sens magique, « ancien », du mythe] qui est le
meilleur pour les fils des hommes, et le spectacle du Soleil > (Havamal, 68),
ainsi qu’il est écrit. Si, en revanche, un Wotaniste s’en tient à une lecture
littérale ou simplement « figurée » du mythe, sans chercher le sens « ancien »,
qu’importe qu’il soit Wotaniste ? – qu’importe même qu’il soit blanc ?
L’accès à Mimisbrunn lui est interdit – Yggdrasil, l’Arbre de Vie, est pour
lui un arbre mort – il confond « ancien = sacré », avec « ancien
= révolu » – comment préserverait-il l’avenir de notre peuple ? La vermine judéo-chrétienne
savait ce qu’elle faisait en brûlant les sages-femmes…
Cette obsession pour l’Ancienneté,
pour l’Origine, pour ce qu’il y avait avant,
est ce qui résume le mieux l’Edda, et la personnalité de Wotan lui-même. Edda
signifie « Aïeule », et c’est également le nom de la mère de Thrall :
ce mot unit donc l’idée de Tradition ancestrale à celle de base solide de l’existence
incarnée. L’Edda est, par conséquent, la Loi – ce que confirme la Guématrie :
E(5) + D(4) + D(4) + A(1) = 14. Certains
vont jusqu’à poétiquement identifier l’Edda à « la Terre-Mère », tant
il est vrai que, de Edda à Erda (= « Terre », nom de la Première déesse,
ainsi que de la Rune signant la Dixième Sphère), il y a peu de
distance…
A rechercher les « Origines »,
dans une religion qui prétend « relier le passé infini au futur infini »
(Neuvième Code) et dont tous les Gothis affirment que « le monde n’aura pas plus
de fin qu’il n’a eu de commencement », on finit toujours par jouer aux
questions à tiroirs… Ainsi, l’Hagall
Hreinn (l’Initiation) procède directement de Mimisbrunn (la Cabale) – mais de Quoi procède Mimisbrunn ?...
L’Edda nous offre cet
indice (Gylfaginning, 15) : la racine de l’Arbre sous laquelle se trouve Mimisbrunn s'étend sur la terre des géants du givre, là
où « auparavant » (c’est-à-dire à un degré supérieur de sacralité, de
pureté, de divinité) se trouv[ait]e le Ginnungagap, le Grand Vide primordial, dont
nous n’entendrons parler – et donc ne parlerons – qu’au Verset suivant.
Pour l’instant retenez :
Ginnungagap (littéralement « Puissant Vide », notez le paradoxe de la
formule) est donc l’idée la plus haute que nous puissions nous faire de l’Origine
– donc de DIEU, « cette Sphère spirituelle dont le centre est partout et
la circonférence nulle part », selon la définition qu'En donne le grand maître-magicien
François Rabelais. Et encore ceci : c'est précisément parce que DIEU est Un que le monothéisme est une hérésie.
Soyons un peu pythagoriciens. Nous verrons, en
étudiant le Verset 3, qu'au « grand commencement du non-commencement », il y a Né – le Rien, c’est-à-dire l’Inconcevable, ou plutôt : l’Inconçu (Aïn).
Nous objectivons le Rien,
nous le rendons concevable par le Zéro (Puissant Vide, en effet : le Nombre
qui signifie le Rien a le pouvoir de multiplier par 10, c’est-à-dire
par le Tout) – le Zéro, donc le Cercle – un rond avec un point invisible
en son centre : l’interaction de l’Infini (Aïn Soph) et de l’énergie
ponctuelle (Aïn Soph Aur).
De la vision de cette
figure, naissent les idées du 1 (il y a une figure) puis du 2 (cette Figure VS Moi-qui-vois-cette-figure), et enfin
du 3 (la Figure, Moi-qui-vois-cette-figure & Tout-ce-qui-autour-n’est-ni-moi-ni-cette-figure).
En termes cabalistiques :
1. Kether : à l’origine,
il y a une Force lumineuse invisible de laquelle tout procède – nous l’appelons « blanche »
par analogie avec la lumière blanche qui, via le spectre, engendre toutes les
couleurs (lesquelles se condensent à la fin dans la non-couleur noire), mais qu’on ne voit jamais.
Pour connaitre cette force divine, nous l’analysons : elle crée et elle préserve, elle sépare et elle condense, elle est expansion et contraction, systole et diastole, etc. bref :
Pour connaitre cette force divine, nous l’analysons : elle crée et elle préserve, elle sépare et elle condense, elle est expansion et contraction, systole et diastole, etc. bref :
2. Chockmah : elle est Yang
(force rouge)
3. Binah : elle est Yin (force noire).
3. Binah : elle est Yin (force noire).
Nous
plaçons ces trois Forces – les trois seules informations que nous ayons
pour l'instant au sujet de l’Être – sur un Triangle – première forme
géométrique possible
depuis le Cercle initial.
4. Chesed : de la géometrie nait l’idée
de matière, la Quatrième dimension : verticalité et horizontalité, ...
5. Geburah : ...puis celle d’Esprit commandant à la Matière : le Pentagramme – qui représente le sacerdoce de l’Homme.
6. Tipheret : De même que le Soleil est la Force Blanche rendue visible, l’Homme est le Soleil Incarné. Nous appréhendons dores et déjà la consécution 1 (divin) - 6 (humain) - 9 (sexualité) - 10 (retour au divin).
Aussi, analysons le 6, comme nous avons analysé le 1 :
5. Geburah : ...puis celle d’Esprit commandant à la Matière : le Pentagramme – qui représente le sacerdoce de l’Homme.
6. Tipheret : De même que le Soleil est la Force Blanche rendue visible, l’Homme est le Soleil Incarné. Nous appréhendons dores et déjà la consécution 1 (divin) - 6 (humain) - 9 (sexualité) - 10 (retour au divin).
Aussi, analysons le 6, comme nous avons analysé le 1 :
7. Netzach : L’Humanité, c’est, d’un
côté, les femmes sans hommes (feu externe, corruption interne)...
8. Hod : ... et, de l'autre, les hommes sans femmes (corruption externe, feu interne), attirés par elles.
9. Yesod : Par l’union sexuelle, hommes et femmes retournent à l’Un – c’est-à-dire (les choses ne pouvant être que Zéro ou Deux) à l’Extase Primordiale – au Rien – au Puissant Vide, Ginnungagap.
10. Malkuth : le sol, synthèse finale : comme la Volva, nous avons « compté neuf mondes ».
8. Hod : ... et, de l'autre, les hommes sans femmes (corruption externe, feu interne), attirés par elles.
9. Yesod : Par l’union sexuelle, hommes et femmes retournent à l’Un – c’est-à-dire (les choses ne pouvant être que Zéro ou Deux) à l’Extase Primordiale – au Rien – au Puissant Vide, Ginnungagap.
10. Malkuth : le sol, synthèse finale : comme la Volva, nous avons « compté neuf mondes ».
De façon plus chamanique :
D’abord Né, RIEN (Aïn). C’est-à-dire l’Extase
Primordiale, Ginnungagap, l’Etreinte de FRIGG (Aïn Soph) et de WOTAN (Aïn Soph Aur).
1. Gotheim, où règne Wotan, l'Un éternel de qui toutes les oppositions procèdent et en qui elles se résolvent. (La force blanche).
2. Vanaheim, où vivent les déités terrestres – les déités visibles dans les éléments du paysage – qui furent soumises par le Gotheim lors de la guerre Ases/Vanes. (La force rouge équilibrée, IE gouvernée par la force blanche).
1. Gotheim, où règne Wotan, l'Un éternel de qui toutes les oppositions procèdent et en qui elles se résolvent. (La force blanche).
2. Vanaheim, où vivent les déités terrestres – les déités visibles dans les éléments du paysage – qui furent soumises par le Gotheim lors de la guerre Ases/Vanes. (La force rouge équilibrée, IE gouvernée par la force blanche).
3. Lightalfheim, où
vivent les Elfes de Lumière, qui rendent intelligibles aux créatures les commandements des dieux. (La force noire équilibrée, IE celle qui synthétise).
4. Manheim, le monde
des hommes, intermédiaires entre le Divin et la Création. La Croisée des Chemins.
5. Jothunheim : L'homme a pour mission d'agencer la Création au nom du
Divin, comme le puissant Thor repousse sans cesse les attaques des
géants, forces brutes de la nature...
6. Svartalfheim : ... afin qu'y règne l’Harmonie, forme visible du Divin.
7. Niflheim : L'Harmonie est menacée par la Corruption...
8. Muspelheim : ... ainsi que par les stratagèmes des créatures rusées que la corruption attire...
9. Helheim : ... et qui lanceront les
Damnés de la Terre à l’assaut d’Asgard lors de Ragnarok, pour qu’ils détruisent
le monde jusqu’à ce qu’il n’en reste RIEN.
10.
Erda : Première Déesse et Dernière Sphère : l'Arbre du monde est « profondément enraciné en terre », formule par laquelle la Volva
résume le
mystère « Origine = Fin / Fin = Origine ». Yggdrasil survivra à Ragnarok, et
c'est dans ses « branches » que les humains « survivants » prendront refuge
(Valthrudnismal, 45).
Qui
aspire à connaitre
DIEU aboutit nécessairement au Ginungagap béni de l’Extase Primordiale, et
à la conclusion que
tout procède de Lui, que tout En émane, à travers Neuf étapes
systématiques de manifestation descendante, jusqu’à solidification
finale et,
instantanément, retour à Lui : la Source est au pied de l’Arbre.
Cherchant DIEU – l'Originel – nous ne pouvons que nous
perdre dans le Ginunngagap, tels des moines Zen, ou, au contraire, Le trouver dans les
Lois de la Matière qui sont la Manifestation Finie, Finale, de son
Vouloir. Ce qui est en haut et comme ce qui est en bas : la Source est au pied de l'Arbre. En d'autres termes, < quelle que soit la perception que les hommes ont de Dieu, ou des dieux, ou de ce que peut être la Force originelle de l'univers, ils ne peuvent pas nier que les Lois de la Nature sont l'oeuvre, et donc l'intention, de cette Force > (2ème Précepte), que, donc, < la Nature manifeste le plan divin, puisque le monde naturel est l'oeuvre de cette force ou de cette intelligence que les hommes appellent Dieu > (3ème Précepte ) et que, puisque < conformément aux lois de la nature, rien n'est plus juste que la préservation de sa propre race > (14ème Précepte), les Quatorze Mots sont la seule injonction divine qui vaille.
Sur ce, je suis las - puissent tous les dieux vous bénir à tous les plans imaginables de l'existence – je vous aime tous, blancs, juifs, arabes, noirs – et n'oubliez pas : Vos ennemis sont des enseignants. Ils vous contraignent à devenir plus forts, plus rusés, plus endurants. Après leur avoir fendu le crâne, n'oubliez jamais de les remercier. En outre, nous devons préserver l'existence de notre peuple et l'avenir des enfants.
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